Actualité | 4 juin 2020
TU ES NOTRE HEROINE - Patricia Sörensen
  • Portraits de la vie quotidienne de femmes pendant la pandémie
  • Coronavirus rime avec... ?

Cactus, ça fait mal ! Et terminus, si on n’en tire pas une bonne leçon.

  • Ta journée type de travail durant le Covid ?

Après 40 minutes de gym, un bon petit-déjeuner et la lecture des journaux, je lis les courriels. En confinement, je traite les dossiers par téléphone, ou par mail.

Les séances de travail ont lieu par visioconférence.

Si je dois passer à l’Administration, je le fais en dehors des horaires de travail des collaborateurs et le week-end. En effet, des mesures ont été prises pour assurer la distance sanitaire.

  • Ta nuit type ?

Lecture une bonne demi-heure (minimum syndical, sauf en cas d’attaque de paupières) en buvant une tisane (menthe ou verveine),  puis dodo. Sauf en cas de peine lune où m’endormir se révèle souvent un peu plus compliqué. En principe, je me réveille avant le réveil et allume la radio pour écouter les nouvelles et les émissions du matin.

  • Un film, une série, une musique, un livre qui t’ont accompagnée durant le Covid ?

Plusieurs bouquins. En ce moment, je termine « Le chat du Dalaï-Lama et le pouvoir du miaou » de David Michie.

Pour la musique, j’en ai profité pour me remettre  au piano, avec une préférence pour Beethoven et Bach.

  • La liberté individuelle, qu’en penses-tu ?

Dans ma jeunesse, on aimait à répéter : « Ma liberté s’arrête là où commence celle des autres ».

C’est encore plus vrai aujourd’hui. Pas de liberté individuelle sans responsabilité collective.

Un droit implique toujours un devoir.

  • Daniel Koch, en rêves-tu ?
  • Vu le nombre impressionnant de directives venant tant de la Confédération que du Canton et qu’il a bien fallu lire, je l’associe plutôt au cauchemar qu’au rêve. Tout en reconnaissant ses compétences en la matière, bien sûr !
  • Quelle application as-tu utilisée le plus durant le confinement ?

WhatsApp, pour rigoler avec les copines.

Skype et ses cousines pour le travail.

  • Tes enfants, petits-enfants, dans tout ça ?

Je n’en ai pas !

  • D’après toi, ce sera quoi la «nouvelle normalité» ?

J’espère que ce sera autrement. En prenant son temps, en privilégiant les contacts humains, en réfléchissant aux alternatives dans les domaines de la consommation, des déplacements et du bien-vivre ensemble.

  • Au coeur de la crise, quelle est la chose qui t’a marquée le plus ?

L’incompréhension de certains face aux mesures de confinement. La plus grande partie d’entre nous a joué le jeu, mais certains  ont montré par leurs propos et leur comportement que la solidarité, qu’elle soit intergénérationnelle, ou envers les soignants et les personnes vulnérables, ne les concernait pas.

  • En tant que nouvelle venue dans le club des aînés, ça me peine profondément.

Et j’ai été très heureuse de voir de nombreuses actions bénévoles  prendre corps. J’en ai moi-même bénéficié, plusieurs amies s’étant proposées pour faire mes courses.

  • Avant la crise, quel était ton «prochain voyage»?

La Bavière, chez une amie d’enfance. En train !

  • Déconfinement rime avec... ?

Autrement.

Changement.

  • Quels risques sociétaux dans le monde de demain… ?

L’accroissement des inégalités.

Les conséquences du dérèglement climatique et de la course aux profits.

Le manque de solidarité à tous les niveaux.

  • Est-ce qu’on se souviendra de toutes les femmes au front ?

Les femmes s’en souviendront. J’espère que tous les autres aussi …

  • Une action concrète pour les revaloriser serait...?

L’amélioration des conditions de travail, (concilier famille et travail – pour les hommes aussi d’ailleurs), la réévaluation des salaires, des offres suffisantes en structures d’accueil…

  • Quel métier voulais-tu faire étant petite ?

Archéologue, maîtresse d’école ou infurmière ! (J’insiste sur le U)

  • Qu’est-ce qu’il nous faut (dés)apprendre… ?

Prendre du temps pour les autres. Faire des choses ensemble.

Consommer  plus près de nous chaque fois que c’est possible.

Avoir une vraie posture citoyenne, être à l’écoute.

  • Un message à adresser à toutes celles que dernièrement nous avons qualifiées d’héroïnes ?

Merci infiniment !

  • De quoi peut-on se réjouir… ?

D’être ici et en bonne santé.

  • On ne lâche rien ?

Jamais !!!



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