Cactus, ça fait mal ! Et terminus, si on n’en tire pas une bonne leçon.
Après 40 minutes de gym, un bon petit-déjeuner et la lecture des journaux, je lis les courriels. En confinement, je traite les dossiers par téléphone, ou par mail.
Les séances de travail ont lieu par visioconférence.
Si je dois passer à l’Administration, je le fais en dehors des horaires de travail des collaborateurs et le week-end. En effet, des mesures ont été prises pour assurer la distance sanitaire.
Lecture une bonne demi-heure (minimum syndical, sauf en cas d’attaque de paupières) en buvant une tisane (menthe ou verveine), puis dodo. Sauf en cas de peine lune où m’endormir se révèle souvent un peu plus compliqué. En principe, je me réveille avant le réveil et allume la radio pour écouter les nouvelles et les émissions du matin.
Plusieurs bouquins. En ce moment, je termine « Le chat du Dalaï-Lama et le pouvoir du miaou » de David Michie.
Pour la musique, j’en ai profité pour me remettre au piano, avec une préférence pour Beethoven et Bach.
Dans ma jeunesse, on aimait à répéter : « Ma liberté s’arrête là où commence celle des autres ».
C’est encore plus vrai aujourd’hui. Pas de liberté individuelle sans responsabilité collective.
Un droit implique toujours un devoir.
WhatsApp, pour rigoler avec les copines.
Skype et ses cousines pour le travail.
Je n’en ai pas !
J’espère que ce sera autrement. En prenant son temps, en privilégiant les contacts humains, en réfléchissant aux alternatives dans les domaines de la consommation, des déplacements et du bien-vivre ensemble.
L’incompréhension de certains face aux mesures de confinement. La plus grande partie d’entre nous a joué le jeu, mais certains ont montré par leurs propos et leur comportement que la solidarité, qu’elle soit intergénérationnelle, ou envers les soignants et les personnes vulnérables, ne les concernait pas.
Et j’ai été très heureuse de voir de nombreuses actions bénévoles prendre corps. J’en ai moi-même bénéficié, plusieurs amies s’étant proposées pour faire mes courses.
La Bavière, chez une amie d’enfance. En train !
Autrement.
Changement.
L’accroissement des inégalités.
Les conséquences du dérèglement climatique et de la course aux profits.
Le manque de solidarité à tous les niveaux.
Les femmes s’en souviendront. J’espère que tous les autres aussi …
L’amélioration des conditions de travail, (concilier famille et travail – pour les hommes aussi d’ailleurs), la réévaluation des salaires, des offres suffisantes en structures d’accueil…
Archéologue, maîtresse d’école ou infurmière ! (J’insiste sur le U)
Prendre du temps pour les autres. Faire des choses ensemble.
Consommer plus près de nous chaque fois que c’est possible.
Avoir une vraie posture citoyenne, être à l’écoute.
Merci infiniment !
D’être ici et en bonne santé.
Jamais !!!